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Patrimoine

L’église Saint-Denis, XIème et XVIIème siècle

La succession des remaniements jusqu’au XVIIème siècle donne au plan de l’édifice, cruciforme à l’origine, un caractère irrégulier. Les parties les plus anciennes remontent probablement à la fin du XIème siècle. Un clocher gothique, de forme carrée et ouvert sur chacune de ses faces par de larges baies géminées, s’élève au-dessus du transept. Le toit en bâtière semble daté du XIVème siècle, le collatéral droit et le portail latéral, attribués au Pontoisien Nicolas Le Mercier, sont érigés vers 1550. La nef couverte d’un berceau de bois, est en grande partie reconstruite au XVIIème siècle.
La restauration de l’église et la construction du presbytère sont financées par la nièce du Cardinal Mazarin, Anne-Marie Martinizzi, princesse de Conti, laquelle doit se retirer à Jouy-le-Comte dans un pavillon situé près du chevet de l’église, après l’incendie du grand château de L’Isle-Adam, survenu dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1669. Les travaux entrepris à Jouy-le-Comte sont évoqués en 1672, dans l’oraison funèbre de la princesse.
Site de Association pour la Rénovation de l'Église de Jouy-le-Comte

La cuve baptismale (XIIème siècle)

La cuve baptismale se présente sous la forme d’une coupe sculptée d’une frise de feuillage.

Le choeur (XIème siècle)

Le choeur compte parmi les parties romanes de l’église. L’abside voûtée se présente en hémicycle percé de quatre fenêtres en plein cintre. Les vitraux posés en 1958 sont dus à Maurice Rocher.

Jésus et la Femme adultère (XIXème siècle)

Huile sur toile (155 x 130 cm)
L’origine et l’histoire de cette oeuvre restent inconnues. Mal conservée et confinée pendant une dizaine d’années dans les combles, elle est redécouverte en 1974 et restaurée en 1981. Ce thème iconographique est rarement traité au XIXème siècle.

Le Christ au sépulcre (XIXème siècle)

Peintre : Yan’Dargent, huile sur toile (88 x 155 cm)
Yan’Dargent (1824 - 1829) qui connaît la notoriété pour son oeuvre d’illustrateur, expose régulièrement au Salon comme peintre de paysage et de scènes de genre à partir de 1851.

Bloqué en Bretagne pendant la guerre de 1870, il se consacre jusqu’en 1895 à la peinture religieuse.
Le sujet du "portement du Christ mort", peu représenté, est figuré dans cette oeuvre au second plan, avec Joseph d’Arimarthie et Nicodème escorté par une sainte femme.
Le groupe principal, au premier plan, réunit Marie-Madeleine et l’apôtre Jean. Aucun élément ne permet d’expliquer la présence de ce tableau dans l’église.

Le Colombier (XVIIème siècle)

84 rue du Maréchal Foch, Boulonville
La tour colombier comprend 2 000 alvéoles, avec une échelle tournante. Elle témoigne de l’importance de la ferme seigneuriale qui alimente le château des Princes de Conti à L’Isle-Adam.
Louis-François de Bourbon-Conti (1717-1776) confie à l’Intendance du domaine agricole à d’anciens anabaptistes convertis, venus des Flandres au XVIIIème siècle.

L’Hôtel de Ville (1828)

Pierre, Place Georges Clémenceau
Le "petit château" de Parmain est démoli sous l’Empire et les vestiges du domaine sont rachetés en 1821 par Madame Veuve Ducamp.
Grande figure de la bourgeoisie locale et mécène, elle fait édifier à l’emplacement de la conciergerie, cette luxueuse demeure de style Louis XV qu’entoure un parc de 33 hectares et qui devient l’Hôtel de Ville en 1896.

L’escalier (1828)

Hôtel de Ville
L’escalier intérieur mène aux anciens appartements privés.

La fontaine (XIXème siècle)

Pierre, cour pavée de l’Hôtel de Ville)
La municipalité acquiert cette fontaine en 1994, et l’installe dans la cour pavée derrière l’Hôtel de Ville lors des travaux d’aménagement.

Le torse d’Hercule (époque gallo-romaine)

Collection archéologique de l’Hôtel de Ville 
Une importante collection de pierres taillées et statues gallo-romaines, bijoux, céramique et armes mis au jour dans la région est exposée dans la salle de présentation de l’Hôtel de Ville. L’une des pièces les plus intéressantes est le "torse d’Hercule", découvert en 1968 à Mours, dans la carrière de Maffa, au lieu-dit "La Miltrade", par les archéologues du GERAVO. Il est possible que ce buste dont la croix de thorax, la barbe et le dénivellement des épaules sont très stylisés, représente Silène. Fils d’une nymphe du Dieu Pan, silène est le père nourricier de Dionysos et de génies mi-hommes, mi-chevaux.

La cloche (1668)

Bronze, Hôtel de Ville
Cette cloche provient d’un clocheton situé au 11, rue Guichard et aujourd’hui détruit.
La cloche qui porte l’inscription "Sole deo honnor et gloria" (Honneur et gloire au dieu unique), y est restée suspendue jusque vers 1950.

L’Hôtel particulier (XIXème siècle)

Brique et pierre
Cet immeuble construit dans le style romantique est agrémenté d’une tourelle animée par l’alternance des couleurs de brique.

L’obélisque (fin du XIXème siècle)

Pierre, hauteur 4 mètres, cimetière du quartier de Jouy-le-Comte
Ce monument est érigé à la mémoire des habitants de Parmain fusillés pour s’être opposés, par patriotisme, au passage de l’Oise.

Le lavoir (XIXème et XXème siècle)

Une véritable politique de construction de lavoir est développée par les autorités publiques à partir des années 1820 - 1830.
Les édifices se multiplient, d’abord dans les villes, puis dans les villages, comportent généralement deux bassins dont les vannes sont respectivement destinées à l’arrivée et à la sortie de l’eau. Les femmes viennent y rincer leur linge, dernière étape de la lessive.
Le lavoir est de ce fait un lieu de sociabilité important.

La Poste (1932)

Architecte : Georges Labro - Briques et béton
Cet édifice aux armes de la Ville, est caractéristique de l’architecture des années 1930, qui privilégie l’ossature en béton et les parements en brique. La Poste de Parmain est édifiée à l’emplacement du "petit château". Les caves sont conservées.

L’église du Sacré Coeur (1889)

Pierre
L’accroissement démographique détermine la construction d’une chapelle à Parmain, sollicitée par Joseph Gaillard, curé de Jouy-le-Comte. Construite dans le style du XIIIème siècle, elle est agrandie après la Seconde Guerre Mondiale. Un campanile de facture contemporaine, isolé du reste de l’édifice, y est adjoint en 1960.